
L'épilation définitive repose sur 3 méthodes : l'épilation au laser, l'épilation électrique et l'épilation à la lumière pulsée.
Elle demande la maîtrise de techniques pointues qui nécessitent l'usage d'un matériel spécifique et doivent donc être effectuées par un dermatologue. Les coûts de l'épilation définitive peuvent ainsi être élevés en fonction de la technique de base choisie et de la surface de la zone à traiter.
Conditions du remboursement
L'épilation définitive est un acte esthétique qui n'est généralement pas pris en charge par la Sécurité Sociale. Toutefois, si l'épilation est nécessaire sur le plan médical, elle peut être prise en charge dans certains cas :
- hirsutisme pour la femme : c'est une affection endocrinienne dont le symptôme est l'apparition d'une pilosité de type masculine sur certaines zones normalement imberbes de la femme ;
- hypertrichose chez l'homme ou la femme : cette maladie se caractérise par une pilosité envahissante sur la totalité ou une partie du corps ;
- effets secondaires de traitements médicaux prouvés et documentés ;
- en vue d'une opération pour une personne transsexuelle.
Justification nécessaire de l’épilation définitive
Le remboursement est justifié si la personne concernée justifie d'un dérèglement hormonal et donc un taux élevé de substance perturbante. Le remboursement est différent selon les techniques :
- Pour le remboursement d'une épilation laser : il faut procéder à un bilan biologique qui prouvera l'augmentation des hormones concernées.
- Pour le remboursement d'une épilation électrique : on se base sur une consultation dermatologique. Le taux applicable est alors de 70 % des frais, c'est à dire de 16,50 € si votre spécialiste est à 25 € la séance.
Dans tous les cas, renseignez-vous auprès de votre dermatologue qui se chargera de vous fournir les explications nécessaires ou d'effectuer la demande de remboursement directement auprès de la Sécurité Sociale.
Bon à savoir : tout remboursement non justifié ou ayant une raison uniquement esthétique est assimilé à une escroquerie de la Sécurité Sociale. Le spécialiste risque des poursuites pénales, civiles et disciplinaires et peut même se voir imposer l'interdiction d'exercer.